smavie assurance vie
Un particulier ne peut détenir qu’un seul livret A ou qu’un seul PEA. En revanche, rien ne lui interdit de détenir plusieurs contrats d’assurance vie. Ceci peut même présenter un vrai intérêt.
Cela lui permettra de concilier deux objectifs :
- disponibilité et sécurité avec un contrat investi en partie en euros
- recherche de la performance sur les marchés financiers à moyen/long terme avec un contrat en unités de compte.
Détenir plusieurs contrats peut également se révéler intéressant sur un plan fiscal et juridique.
Optimiser la gestion financière de son épargne
Le fonds en euros est un placement garanti dont les intérêts versés chaque année sont définitivement acquis. La valeur des unités de compte varie, en revanche, en fonction des marchés financiers. Lorsque vous effectuez un rachat sur votre contrat, vous êtes imposable uniquement sur les intérêts ou les produits compris dans le montant racheté. Si, à ce moment-là, une unité de compte affiche une moins-value, il peut donc être fiscalement intéressant d’effectuer le rachat sur cette unité de compte.
Si l’assuré peut choisir sur quel support il souhaite procéder au rachat, il ne peut faire cette distinction sur le plan fiscal. L’ensemble du contrat sera, en effet, pris en compte pour calculer l’imposition du rachat. Il peut donc être judicieux de disposer de deux contrats, un contrat investi principalement en euros et un autre en unités de compte. Ainsi, lors du rachat, vous pourrez choisir de retirer de l’argent du contrat sur lequel l’opération sera la moins fiscalisée.
Transmettre à plusieurs bénéficiaires
Dans une optique de transmission de son épargne, ouvrir un contrat différent pour chacun de ses bénéficiaires peut avoir du sens. Cela permet d’adapter la gestion financière du contrat aux besoins spécifiques de chacun. En fonction de l’âge du bénéficiaire et de son profil de risque, vous pouvez, par exemple, préférer placer l’argent du contrat uniquement sur un fonds en euros pour l’un et opter pour une part d’unités de compte pour l’autre.
Il peut aussi être préférable de souscrire autant de contrats que de bénéficiaires plutôt que de souscrire un contrat unique avec une clause désignant plusieurs bénéficiaires. Ceci permet de conserver une certaine discrétion sur les parts dévolues à chacun (dans le respect des droits de chacun dans la succession) et de faciliter la récupération des fonds au décès du souscripteur. En cas de mésentente entre les bénéficiaires, l’argent pourra être débloqué sans attendre que tous aient réuni, par exemple, les pièces justificatives pour toucher le capital.
Conserver les avantages des contrats anciens
Les contrats d’assurance vie souscrits avant le 20 novembre 1991 bénéficient d’avantages successoraux plus intéressants que le régime fiscal actuel. Ces contrats sont généralement des contrats en euros et peuvent ne plus correspondre à votre stratégie d’investissement. Pour faire face à la baisse du rendement des fonds en euros, vous pouvez ainsi souhaiter investir sur des unités de compte. Conservez alors votre ancien contrat avec ses avantages fiscaux et ouvrez en complément un contrat multisupport où vous affecterez une part raisonnable de votre épargne.
Utiliser son assurance-vie pour garantir un prêt
Lorsqu’il accorde un prêt, un établissement financier exige en contrepartie des garanties. En général, l’emprunteur souscrit une assurance de prêt qui le couvre en cas de décès, d’invalidité et parfois même de chômage. Si vous disposez d’un contrat d’assurance-vie, vous pouvez apporter en garantie l’épargne acquise sur le contrat. Cela peut vous permettra d’éviter de payer une assurance de prêt qui peut s’avérer coûteuse, surtout si vous êtes âgé.
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Transmettre un capital hors succession avec l’assurance vie
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Les informations présentées se fondent sur la réglementation en vigueur au 01/04/2017. Elles ne constituent pas un conseil ou un avis fiscal ou juridique.